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Outils & Méthodes

Psychogénéalogie
Projet-sens
Cycles cellulaires mémorisés

Pour comprendre ce que vous allez lire et qui pourrait vous troubler, nous vous conseillons de vous reporter à la page sur la dépendance du bébé.

Nous en retirons ces quelques lignes : «Son corps physique lui permet d'appartenir à l'espèce humaine et son hérédité le place dans la lignée parentale. Les cellules de son corps parlent de sa filiation tandis que ses comportements psychologiques font de même.

Son corps physique et ses comportements psycho-sociaux sont sa carte d'identité pour exister dans le monde.

Inconsciemment, il reflète, par ses comportements, l'hérédité psychologique qui détermine les facteurs qui lui permettent d'exister en tant qu'individu issu de l'entité parentale».

Lorsque l'on utilise les outils que vous allez découvrir, nous constatons que les maladies, les accidents, les événements n'arrivent pas par hasard mais sont reliés à des mémoires inconscientes personnelles et familiales.

Note importante

Nous faisons ici référence à des situations qui sont effectivement arrivées et qui sont toujours en résonnance avec des mémoires anciennes.

Des événements traumatiques anciens ne vont pas obligatoirement provoquer ces situations : accident, maladie, etc.

Pour comprendre pourquoi nous héritons de telle mémoire de notre arbre généalogique et pas de telle autre, il convient de tenir compte de la partie spirituelle de notre être.

 

 

Psychogénéalogie

La psychogénéalogie ou transgénérationnelle, a été mise en évidence par Freud, Jung, Rogers, Dolto et, dans le cas du cancer, plus spécialement par Anne Ancelin Schützenberger.

Dans son livre "Aïe, mes aïeux!", elle écrit : «Nous sommes un maillon dans la chaîne des générations et nous avons parfois, curieusement, à "payer les dettes" du passé de nos aïeux. C'est une sorte de "loyauté invisible" qui nous pousse à répéter, que nous le voulions ou non, que nous le sachions ou pas, des situations agréables ou des événements douloureux. Nous sommes moins libres que nous le croyons, mais nous avons la possibilité de reconquérir notre liberté et de sortir du destin répétitif de notre histoire, en comprenant les liens complexes qui se sont tissés dans notre famille».

Voici quelques exemples :

- Homme 39 ans, cancer testiculaire.

Six mois après l'opération, il fait une rechute (il a 39 ans et demi), avec métastases aux poumons et refuse de se faire traiter par chimiothérapie.

Il a une fille de 9 ans.

Son grand-père paternel est mort à 39 ans d'un coup de pied de chameau dans les testicules. Son fils est orphelin à l'âge de 9 ans.

Son grand-père maternel est mort à l'âge de 39 ans et demi, gazé pendant la guerre. Curieusement la chimio qu'il a refusée est dérivée du gaz moutarde alors utilisé par les nazis.

- Homme de 36 ans, cancer de l'épaule droite suivit d'une leucémie. Prénom : Vincent.

Son arrière grand-père paternel est mort seul dans une forêt à cause d'un arbre qui lui a écrasé le bras droit. Il s'appelait Vincent et avait 36 ans. Lorsqu'un promeneur l'a trouvé, il avait perdu tout son sang. Ce n'est pas terminé : le grand-père maternel, à cause d'un traitement, était né manchot du bras droit.

- Fille 15 ans. Hospitalisée pour dépression, des hallucinations et une phobie grave de la saleté.

Note : Pour comprendre cet exemple, il est nécessaire de découvrir la place de la crypte et du fantôme dans l'appareil psychique. Cette notion a été révélée par Nicolas Abraham et Maria Török dans le livre "L'Ecorce et le Noyau" (Paris, Ed. Aubier-Flammarion, 1978).

Le fantôme est le travail dans l'inconscient, du secret inavouable d'un autre (inceste, crime, bâtardise...)

Un autre élément à connaître : le numéro de fratrie.

La règle est de compter les naissances dans l'ordre (y compris les IVG et les avortements) par série de trois. Ainsi, dans cette famille il y a eu, dans l'ordre, une IVG (avortement), un garçon, une fille, une fille, une fausse couche (FC), un garçon, une fille. Nous plaçons, de cette manière, l'ordre pour découvrir le numéro de fratrie :

fratrie

Tous les numéros 1, 4 et 7 sont reliés. Tous les numéros 2 et 5 également. Les 3 et 6 de même.

Dans l'histoire de cette famille, il y a un lourd secret. L'arrière grand-mère maternel (AGMM), a tué une de ses filles agée de 15 ans parce qu'elle était enceinte d'un homme marié. Il a été signalé sur l'acte de décès : suicide. Le numéro de fratrie de l'AGMM est 1 et la jeune fille hospitalisée est 4 (voir tableau des fratries).

Curieusement, sa soeur aînée qui possède le numéro 1 a été "tuée" par une IVG

Le fantôme de cette famille, après avoir tué la soeur aînée, s'attaque maintenantau numéro 4 sous forme d'hallucinations et d'agressivités sur sa personne. La compulsion liée à la saleté concerne cet acte, cette salissure qui entache l'arbre généalogique.

La psychogénéalogie est complexe et utilise, pour trouver les relations de cause à effet, une carte très précise que l'on appelle le génosociogramme.

Le génosociogramme intègre de nombreuses données :

Les dates de naissances et de conceptions, les prénoms, les dates de mariage, de divorce ou de séparation, le numéro de fratrie (c'est-à-dire la place qu'occupe chaque personne en tenant compte des IVG et des avortements), les évènements traumatiques importants (décès, accident, maladie grave, cataclysme, guerre, agression, inceste, etc.), le contexte économique, social et professionnel, les attirances et les répulsions, les secrets de famille, etc.

 

 

Projet-sens

Le cerveau enregistre tous les vécus et tous les ressentis compris de la période fœtale à l'âge de +/- 2 ans liés à un désir ou une répulsion, une inquiétude consciente ou inconsciente dans quelque domaine que ce soit, par les parents ou le clan familial. Il existe toujours un projet lors de la conception d'un enfant, que cela soit conscient ou non. L'enfant, exprimera toute sa vie le sens de ce projet sans en être conscient.

Il est donc important de connaître ce qui s'est passé dans le clan, la famille, pendant que vous étiez dans le ventre de votre mère.

Un homme de 42 ans, cancer du foie.

Pendant que sa mère est enceinte de lui, ses grand-parents qui possédaient une entreprise de peinture font faillite. Sa mère est bouleversée par cette situation et propose, malgré le désaccord de son mari, de loger ses parents chez elle. Le projet de la mère est de tout faire pour éviter à ses parents de manquer du nécessaire. Mais après un an, une grosse dispute éclate avec son mari, à propos des frais supplémentaires occasionnés par cette situation et oblige ses parents à quitter son domicile. Elle vit mal cette séparation causée par l'argent mais doit bien s'y résoudre. Comme elle doit s'occuper de son bébé, elle met progressivement ce stress de côté. Elle ne sait pas alors que c'est son bébé qui va prendre le programme de solution. Dès l'âge de 15 mois, le bébé commence à souffrir d'un eczéma à la main et au bras droit. Il aura régulièrement des poussées d'eczéma. Plus tard, alors qu'il est marié, un ami lui demande d'ouvrir avec lui un magasin de décoration. Il est chargé de s'occuper du département peinture. Malheureusement, à cause d'une mauvaise gestion, le magasin doit fermer. Six mois plus tard, on lui découvre un cancer du foie.

Est-ce une coincidence si le grand-père avait une entreprise de peinture?

Si vous vous reportez au tableau des corrélations entre cerveau-psychisme-organe vous découvrirez que l'eczéma est en relation avec un conflit de séparation (les grands-parents ont quitté sa mère et cette dernière ne l'a jamais pardonné à son mari. Son eczéma situé à la main et au bras droit concerne l'endroit avec lequel sa mère voulait retenir ses parents menacés d'être à la rue) et le foie est corrélé à un conflit de manque des moyens d'existence.

 

 

Cycles cellulaires mémorisés

Le cerveau enregistre à partir de notre naissance de nombreux cycles reliés à des événements importants de notre vie. Ces cycles sont ceux de l'autonomie et de certains événements de stress suraigus engrammés dans notre mémoire biologique.

Le cycle de l'autonomie

Il s'agit du jour où nous avons quitté la dépendance parentale. En général, ce sera le jour de notre mariage. Pour d'autres ce sera le jour où ils ont quitté le domicile des parents pour un motif lié à la réalisation professionnelle ou aux études, etc.

Tous les événements positifs et/ou négatifs vécus pendant cette période de 0 à l'âge de l'autonomie sont enregistrés dans la mémoire biologique.

Le jour de l'autonomie est à considérer comme étant en correspondance avec le jour de la naissance. A partir de ce nouveau cycle de l'autonomie tous les événements enregistrés vont se reproduire. Nous allons revivre des situations similaires tant que nous n'aurons pas pris conscience des liens qui existent avec les événements de notre cycle de l'autonomie.

Il ne s'agit pas de coïncidence mais d'incident relié avec une situation similaire antérieure. Il suffit de reconnaître, d'avoir la connaissance, de connaître le sens pour renaître à soi-même et se déprogrammer des mémoires inconscientes.

En résumé, c'est notre cerveau qui programme les événements, les maladies, les accidents, les échecs car il est un ordinateur programmé par un opérateur inconscient.

L'exemple de Marc Frechet :

Psychologue clinicien, il a découvert et fait sa thèse d'état sur les cycles cellulaires mémorisés

Il obtient son autonomie le jour de son mariage, c'est-à-dire 17 ans et 3 mois après sa naissance. Or, un peu avant son mariage, il avait eu un accident de mobylette.

C'est après un grave accident de moto qu'il découvre que cela s'est passé 17 ans et 3 mois après son mariage.

Les cycles des stress suraigus

Voici une personne qui relate à la radio un accident survenu il y a plusieurs années. Il vient d'acheter sa nouvelle voiture et, alors qu'il rentre chez lui fier de son achat, il a un accident. Son compteur indique 18 km. Lorsqu'il a un deuxième accident le compteur indique 180 Km. Il a ensuite un sinistre total, toujours avec la même voiture, alors que son compteur indique 1800 Km.

Dans cet exemple, le cycle de stress suraigu est lié au chiffre 18.

Ce genre de "coincidence" est toujours étonnante à entendre.

Pourquoi, lors de l'accident, le cycle a concerné les kilomètres qui commence par 18?

Pour comprendre, il est nécessaire de tenir compte de la marge de tolérance au stress que nous avons mentionné sur une autre page de ce site à la rubrique "Modèle Dynamique".

Lors d'un traumatisme, lorsque cette marge est dépassée, la chose, l'objet, la personne qui touche la conscience à ce moment précis est enregistré comme un programme. Dès qu'une autre situation rappelle ce programme, il y a répétition et réaction associée à celui-ci. Ici, dès qu'inconsciemment le compteur arrive à un chiffre qui commence par 18, le cerveau provoque une réaction qui va créer l'accident.

Note : Il en va de même pour les allergies. Par exemple, une allergie au chat sera en relation avec un conflit ancien de séparation simple avec un chat. Chaque chat rappellera la séparation et sa solution. L'allergie ne se manifeste qu'en phase de résolution de conflit.