Skip to content

Dr Carl Simonton

Les recherches présentées ici démontrent l'importance de la relaxation et de la visualisation positive sur le cerveau et les systèmes neuro-endocrinien et immunitaire.

Dr Carl Simonton

Dr Carl Simonton

Le docteur Carl Simonton est américain, radiothérapeute cancérologue, et explique au début des années 1970 que la guérison dépend beaucoup, et même essentiellement du traitement offert par la médecine mais que, l'être humain étant fait de chair et d'esprit, il est nécessaire de tenir compte du psychisme du patient.

Il était intrigué par le fait que, avec le même diagnostic, certains patients mouraient et d'autres non. De plus, avec un pronostic plus pessimistes que d'autres, certains connaissaient des rémissions beaucoup plus longues.

Il a observé que certains patients pouvaient retarder l'échéance fatale. Ceux-là marchandaient avec la mort, par exemple : "Je ne peux pas mourir maintenant, je ne peux pas m'en aller avant que ma fille se marie". Ils se sentent indispensables et pensent qu'ils doivent être là jusqu'à ce que….

Le docteur Simonton se mit à penser : "Puisque les malades qui ont guéri sont des battants qui se persuadent et se voient guérir, je me dois donc d'apprendre à mes patients à devenir des lutteurs. "

Il connaissait les travaux de Robert Rosenthal sur "la réalisation automatique des prédictions" et les preuves que nous nous comportons bien souvent de manière à augmenter la probabilité que notre attente se réalise, qu'elle soit positive ou négative.

Il découvre également que le médecin qui croit à la guérison de son patient et qui peut arriver à le communiquer obtient plus de résultat que le confrère qui n'y croit pas.

Nous savons aujourd'hui, grâce à la communication non verbale, qu'il y a contradiction entre les messages d'espoir émis verbalement et les messages de désespoir transmis non verbalement par de petits comportements et micro-mouvements, inconscients pour la plupart.

Le docteur Simonton est connu pour avoir utilisé des techniques de relaxation associées à une visualisation active et positive.

Fin des années 1980, il a intégré dans son travail de l'auto-création d'images mentales (visualisation) la thérapie cognitivo-comportementale afin de repérer, puis de changer, les croyances qui, pour le patient, sont nuisibles pour sa santé.

Il accorde beaucoup d'importance à la réflexion sur ce qu'il appelle les croyances "fondamentales" concernant ce qu'est le cancer, son traitement, le rôle du corps dans la guérison, la vie, la mort et l'univers.

Un principe de base du programme est que chacun joue un rôle significatif dans sa santé, et que ce qui influence la santé influence le cancer.

 

 

Programme de visualisation positive

1. Se relaxer (il existe aujourd'hui de nombreuses méthodes et des cassettes audio ou vidéos conduisant à la relaxation).

2. S'imaginer en train de vivre une situation agréable rencontrée dans le passé comme si on est occupé à la vivre pendant la visualisation. Il est nécessaire que cette situation remémorée soit encore considérée comme positive au moment du programme.

3. Utiliser l'imagination symbolique maladie/guérison. Choisir un symbole pour représenter la maladie et un autre pour représenter le processus de guérison. Il est vivement conseillé de ne pas choisir un symbole qui donne de l'importance à la maladie. Par exemple, ne pas imaginer une haute montagne pour représenter le cancer.

Choisir plutôt, par exemple, un petit tas de sable pour symboliser la maladie et une grande vague qui le détruit comme symbole du système de défense.

A éviter également les symboles comme le scorpion, le serpent, l'araignée.
Il faut absolument éviter de choisir un symbole qui correspond à la gravité du diagnostic de cancer

L'ordre à offrir au cerveau et au subconscient n'est pas de lui dire : " je veux un cancer aussi haut et dur que la montagne et un petit système de défense qui essaie de creuser progressivement cette dernière."

L'ordre correct sera plutôt : "je veux que ce cancer soit tout petit et qu'il soit facilement éliminé."

Il arrive qu'une personne ne puisse pas visualiser un symbole du cancer plus petit et plus vulnérable et que sa visualisation se modifie, contre sa volonté, en scénario catastrophe.

Il convient de ne pas forcer la visualisation. Il est conseillé plutôt de découvrir les causes de ce blocage, c'est-à-dire une peur, un manque de confiance en ses possibilités, un conflit responsable du cancer qui n'est pas solutionné, un bénéfice associé à être malade.

Important : La visualisation du symbole maladie/guérison ne doit être faite qu'une seule fois au cours de la relaxation, même si elle a duré seulement quelques secondes.

Dans l'univers du subconscient, lorsque vous donnez un ordre visualisé, vous devez laisser l'action se réaliser.

C'est comme si vous demandez à une personne de se lever et qu'une fois qu'elle a effectué votre ordre vous continuez à lui demander de se lever. Cela n'est plus adapté.

Le docteur Simonton a mesuré l'activité lymphocytaire avant et après la relaxation et la visualisation. Dans ce programme le patient était invité à dessiner l'action de ses symboles.

Le graphique montre cette évolution lymphocytaire.

activite-lymphocitaire

4. S'imaginer en train de vivre une situation agréable que l'on souhaite réaliser dans un futur proche.

L'anticipation d'un événement heureux accroît les défenses immunitaires.

Il est important que ce projet soit réalisable sans trop de difficulté ni stress supplémentaires.

5. Remercier son corps et se remercier aussi pour avoir participé à sa guérison.

Note : La visualisation ne se limite pas au seul sens de la vue mais également aux autres sens. Plus la situation imaginée ressemble à la réalité plus les réactions sur notre système neuro-endocrinien sont importantes.
Tout le programme, sauf la relaxation ne doit pas prendre plus de cinq minutes. Il est conseillé de pratiquer ce programme au moins trois fois par jour ou plus souvent suivant la nécessité ou la gravité de la maladie.

Dans ce livre, le Dr Carl Simonton présente sa méthode et Reid Henson raconte les épisodes de son combat contre une leucémie rare.